La suspension du permis de conduire est une sanction temporaire empêchant un conducteur d’utiliser son véhicule pendant une durée déterminée. Cette mesure administrative ou judiciaire est appliquée en cas d’infractions graves au Code de la route et peut avoir des conséquences importantes sur votre vie quotidienne et professionnelle. Il est donc essentiel de bien comprendre cette sanction et d’anticiper les démarches nécessaires à la récupération de votre permis.

Quelles sont les causes d’une suspension de permis ?

La suspension du permis peut être décidée pour plusieurs raisons :

• Excès de vitesse supérieur à 40 km/h.

• Conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants.

• Refus de se soumettre à un test d’alcoolémie ou de dépistage de stupéfiants.

• Accident grave avec blessures ou homicide involontaire.

• Usage du téléphone au volant avec circonstances aggravantes.

Quelle que soit la raison de votre suspension, il est crucial de bien respecter la durée imposée par la préfecture ou le tribunal et d’anticiper votre retour à la conduite.

Suspension administrative ou judiciaire : quelles différences ?

• Suspension administrative : décidée par le préfet après une infraction grave, elle peut durer jusqu’à 6 mois.

• Suspension judiciaire : prononcée par un tribunal, elle peut aller jusqu’à 5 ans selon la gravité des faits.

Quelles démarches après une suspension de permis ?

Après la période de suspension, la récupération du permis nécessite certaines démarches :

1. Passage d’un test psychotechnique dans un centre agréé.

2. Visite médicale obligatoire auprès d’un médecin agréé par la préfecture.

3. Dépôt d’un dossier en préfecture pour récupérer le permis.